Messe de clôture : la mission continue avec vous !
Homélie : Mgr Jean-Christophe Lagleize, évêque de Metz
« Heureuse celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Ce cri d’Elisabeth à sa cousine Marie n’est-il pas également notre cri à chacune et chacun d’entre nous qui venons de vivre quatre heureux jours auprès de Marie. Oui, au terme de notre pèlerinage, nous pouvons dire ensemble à Marie « heureuse es-tu Marie, toi qui cru à l’accomplissement des paroles qui te furent dites de la part du Seigneur. » Et c’est vrai mes amis, le Seigneur ne nous a-t-il pas parlé durant ce pèlerinage ? Marie ne nous a-t-elle pas parlé durant ces quatre jours ? Bernadette ne nous a-t-elle parlé aussi durant ces jours ? Bien sûr, nous n’avons rien vu… et encore, hier soir, nous avons vu Bernadette. A l’instant nous venons de voir la Vierge Marie. Mais sans doute, nous n’avons rien entendu non plus. Mais dans le secret de nos cœurs, par les rencontres, les célébrations, le sacrement des malades, la joie partagée dans les hôtels, à l’accueil Notre-Dame, le Seigneur Jésus est passé. Marie, Bernadette sont venues à notre rencontre, nous ont réconforté de leur présence, de leur présence, de leurs signes.
Oui, le sourire de Marie, c’est peut-être le plus beau cadeau que nous pouvons ramener chez nous de Lourdes. Ici, à la grotte, le 3 mars 1858, Bernadette va contempler d’une manière tout à fait particulière le sourire de Marie. A la question de Bernadette, alors qu’on la presse de partout, elle demande « Madame, quel est ton prénom ? » La belle dame sourit à Bernadette. La première réponse de Marie à Bernadette est un sourire. Et Bernadette n’oubliera jamais le sourire de Marie. Au point que quand elle est à Nevers, elle aimait se rendre au fond du parc de la communauté à Notre-Dame des eaux, parce qu’elle trouvait quelque chose sur cette statue du sourire de Marie.
Mes amis, à quelques heures de notre départ, emportons dans notre cœur le sourire de Marie, qui nous sourit comme elle sourit à Bernadette. Le sourire de Marie, et je cite le pape Benoit XVI, dans son homélie, ici à Lourdes, le 15 septembre 2008. Il disait : « ce sourire de Marie, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d’une espérance invincible. » Je souhaiterais dire humblement à ceux qui souffrent et à ceux qui luttent et sont tentés de tourner le dos à la vie. Tournez-vous vers Marie. Dans le sourire de Marie se trouve mystérieusement caché la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. Oui, le sourire de Marie est une source d’eau vive.
Mes amis, redisons à Marie, « heureuse es-tu, toi qui as cru à l’accomplissement des paroles du Seigneur. » Marie, ton sourire reflète ta foi. Il devient notre espérance et notre réconfort. Merci Marie. Amen !
Accueil : Fête de Saint Matthieu
Matthieu est une figure singulière parmi les apôtres. La vocation du collecteur d’impôts de Capharnaüm constitue l’un des épisodes les plus populaires du ministère galiléen de Jésus.
De plus, l’évangile selon Saint-Matthieu est celui qui met le plus en lumière la continuité entre l’ancienne et la nouvelle alliance.
Tout au long de son évangile, la rencontre inattendue avec Jésus a bouleversé sa vie. Il y aura un avant et un après, car cette rencontre avec le Christ va faire naître une véritable conversion.
N’est-ce pas ce que nous avons, nous aussi vécu avec le Christ, par Marie, au long de ce pèlerinage ?
Puisse cette dernière célébration , faire grandir en nous cette intimité avec notre Seigneur, qui ne cesse de nous combler de ce dont nous avons besoins…et même au delà de nos espérances !
A l’exemple de Matthieu, nous rentrerons chez nous avec le cœur renouvelé par toutes ces grâces reçues et investis d’une nouvelle mission : partager les merveilles de ce pèlerinage auprès de notre entourage !