Alors que démarre la course au « déconfinement » après deux longs
mois pendant lesquels les affaires de la planète ont suspendu leur vol, chacun se demande ce qui va changer après cette période totalement inédite dans l’histoire contemporaine.
Bien malin sera celui qui pourra prophétiser ce « Nouveau Monde » dont on entend tout et son contraire à travers les médias.
Une chose, cependant, est sûre, c’est que pour nous, pour nos familles, cette crise aura provoqué des prises de conscience et redonné la place qu’il convient à la vie de prière et de famille.
Chacun a pu revoir ses priorités, trier entre le nécessaire et le superflu ; vivre plus sainement et plus simplement.
On a compris, tout à coup, pourquoi nos anciens gardaient tout…bien contents de trouver au fond des tiroirs des élastiques et des tissus pour fabriquer des masques !
Prendre du temps les uns pour les autres, prendre plus de nouvelles de nos proches et de nos amis, utiliser le téléphone pour rompre la solitude de certains. Participer aux applaudissements de 20h pour les soignants mais aussi les petites mains… livreurs,
commerçants, gardiens…Une véritable solidarité est née dans nos immeubles et dans nos rues.
Tristesse devant ces images d’un Vatican désert et du Pape François s’adressant à des auditeurs virtuels dans une place Saint Pierre fantomatique !
Et l’infinie tristesse en pensant à tous nos aînés isolés du monde dans les EHPAD et qui ne pouvaient même pas tenir une main dans les derniers jours de leur vie, insupportable déni d’humanité.
Et puis il y a eu ces temps forts devant notre petit écran, le dimanche matin, pour assister aux messes retransmises avec les moyens du bord par le service public ; sans parler des chapelets récités à Lourdes dans le silence absolu du sanctuaire fermé aux visiteurs.
Tous, nous avons vécu ce confinement comme une parenthèse dans notre vie qui aura peut-être eu le mérite de nous donner le temps de la réflexion.
Et nous voilà, comme sortis d’un méchant cauchemar, devant l’inconnu des prochains jours et notre déception de l’annulation de notre pèlerinage.
Alors souvenons-nous que nous sommes tous placés sous le signe de l’Espérance qui prend, encore plus aujourd’hui, toute sa signification.
L’Espérance s’exprime et se nourrit dans la prière.
Que la Vierge Marie nous protège et nous accompagne sur ce chemin de la Prière et de l’Espérance !
Jérôme