C’est le nom de cette chapelle bretonne, en pays bigouden, bâtie sur les rochers face à l’océan, les vagues viennent frapper ses murs quand la mer se déchaîne, mais elle est toujours debout depuis des siècles.
Je me dis souvent que l’on ne peut comprendre que ce que l’on vit soi-même et je crois que c’est ce qui fait notre force au sein de Lourdes Cancer Espérance. Nous avons besoin les uns des autres tout au long de l’année et durant notre pèlerinage à Lourdes qui est le «pèlerinage de la joie». Nous devons ouvrir nos portes, ouvrir nos cœurs, ne pas juger, ne pas regarder en arrière, nous sommes des pauvres, mais nous pouvons devenir des guérisseurs. Chaque jour, nous construisons notre vie éternelle, celle-ci est déjà commencée : ce sera une transfiguration et nous n’allons pas monter au ciel avec une «figure de carême». «Ta misère, elle regarde le Seigneur. Les autres, ils attendent ta joie» (Saint François d’Assise).
Avec Marie «Etoile de la mer», le vent peut souffler, nous gardons le cap : «Tant qu’on la suit, on ne dévie pas. Tant qu’on la prie, on ne désespère pas. Tant qu’on pense à elle, on n’erre pas» (Saint Bernard).
Notre-Dame-de-la-Joie, en ce mois de mai, nous pouvons chanter :
“Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia, car le Seigneur que tu as porté, alléluia
Est ressuscité comme il l’avait dit, alléluia, Reine du ciel, prie Dieu pour nous, alléluia”
Florence Guépin