Ce mois de janvier est traditionnellement celui des vœux que nous nous adressons avec plus ou moins de conviction et de sincérité.
Après une bien triste année 2020, les vœux que nous échangeons aujourd’hui prennent une dimension très particulière dans le contexte sanitaire que nous subissons depuis presque une année, l’inquiétude et le pessimisme perlent dans tous nos propos et un certain fatalisme s’abat sur nous devant l’inconnu des prochaines semaines.
Alors, ces vœux ont-ils encore un sens ? Sommes-nous condamnés à une énorme hypocrisie en adressant des vœux de bonheur alors que l’on sait que cette année encore sera difficile ?
Oui, bien sûr, souhaitons-nous une bonne année, mais essayons de mettre un peu de sens à ces souhaits.
Une “ bonne année ”, c’est avant tout de conserver la meilleure santé possible, de garder auprès de soi tous ceux qui nous sont chers, de vivre dans la Paix, autant d’événements sur lesquels nous n’avons pas de prise.
Mais c’est, aussi et surtout, à chacun d’entre nous de se construire une ” bonne année ” car ce bonheur dépend largement de notre comportement, de notre optimisme, de notre empathie… le bonheur c’est tout simplement un coup de téléphone inattendu, c’est le sourire d’un commerçant, c’est la petite prière dite dans une église dont les portes sont ouvertes, c’est la dizaine de chapelet récitée dans le silence.
Une bonne année, c’est aussi prendre le chemin de l’Espérance, vertu théologale qui, comme le rappelait le Saint Curé d’Ars, fait tout le bonheur des hommes sur la terre.
L’Espérance protège du découragement, elle nous soutient dans nos actes quotidiens, elle nous préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité.
Que cette année 2021 soit donc une année d’Espérance pour LCE, pour Lourdes et nous permette de nous retrouver dans la chaleur de notre amitié !